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L’Occident, dans son ensemble, s’est développé plus que le reste du monde et a été en réalité une source de bénédiction pour beaucoup. Malgré les critiques postmodernes, y compris celles d’éminents professeurs qui aiment censurer la civilisation occidentale, l’histoire de l’Occident a quelque chose à apprendre au reste du monde.

Bien qu’il y ait toujours des exceptions dans notre monde maudit par le péché, le théisme biblique, appliqué à juste titre dans le domaine de l’économie, conduit généralement à l’épanouissement de l’homme et à l’abondance. C’est pourquoi l’Occident, avec ses racines judéo-chrétiennes, est généralement plus riche que le reste du monde.

L’animisme, au contraire, produit la pauvreté matérielle. Je ne connais pas une seule société animiste où beaucoup de gens sont riches. La laïcité – la nouvelle foi de l’Occident – peut conduire à l’opulence matérielle, mais produit une profonde pauvreté morale et spirituelle. La Bible enseigne que le véritable but de la vie humaine est d’adorer et de servir Dieu. Lorsque nous le faisons, l’abondance en découle comme un heureux résultat annexe.

Tout commence par la vision que chaque culture se fait de la création

La plupart des occidentaux non-croyants, même dans cette ère post-chrétienne d’aujourd’hui, connaissent bien le récit de la création selon la Genèse. Ils peuvent nier qu’il y ait un Créateur, mais admettent souvent une « création big bang ».
 
Mais il faut reconnaître que toutes les cosmologies ne commencent pas par un Créateur. Daniel Boorstin écrit : « Pour l’Hindou, la création ne constitue pas la réalisation de la plus grande merveille qui est le monde. Il s’agissait plutôt d’un démembrement, d’une désintégration de l’Unique originel…. » [I]  Le cœur du bouddhisme, avec ses racines profondément ancrées dans l’hindouisme, est la souffrance et la mort. Le but du Bouddhiste n’est pas de combattre la souffrance mais d’échapper à la mort, à la souffrance et au monde.

En revanche, le théisme biblique, parent de l’Occident, commence par le Créateur, celui qui reste activement impliqué dans tout ce qu’il a créé. Dieu a commencé l’histoire en plantant un jardin (Genèse 2 : 8) et la terminera en achevant une ville (Apoc. 21 : 2, 9-27). Dieu a dit à l’homme de « cultiver » le jardin et « d’en prendre soin » (Gen. 2 :15). Il a fait de l’humain son représentant.

Les humains sont les intendants de la création de Dieu

Dans une parabole, Jésus décrit Dieu comme un maître qui donne de l’argent à ses serviteurs et leur dit de le faire fructifier jusqu’à son retour. Dieu a confié la terre aux hommes pour qu’ils accomplissent sa volonté. Nous serons tenus responsables de notre intendance (Luc 19 :12-15). Le mandat de Dieu pour que l’homme développe sa création se trouve dans le premier chapitre de la Genèse. « Alors Dieu dit :

Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance, afin qu’il domine sur les poissons dans la mer et les oiseaux dans le ciel, sur le bétail et tous les animaux sauvages, et sur toutes les créatures qui se déplacent sur le sol.

Alors Dieu créa l’homme à son image,
  à l’image de Dieu il les créa ;
homme et femme, il les créa.

Dieu les bénit et leur dit : ‘ Soyez féconds et multipliez-vous ; remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons dans la mer et les oiseaux dans le ciel et sur tout être vivant qui se meut sur la terre.’ »

 

Les humains sont des « vice-créateurs » faits à l’image de Dieu

Notre nature imago Dei nous permet d’aller au-delà de la réalité physique. Nous pouvons rêver d’un monde meilleur et le réaliser. Là où il y a de l’obscurité, nous pouvons créer une ampoule ; là où il y a du désert, on peut forer un puits.

  • Là où les montagnes sont stériles, nous pouvons planter une forêt ;
  • Là où les gens sont laissés-pour-compte, nous pouvons les libérer par la puissance de l’évangile ;
  • Là où les gens sont ignorants, nous pouvons construire des écoles et des bibliothèques ;
  • Là où les gens sont malades, nous pouvons développer un remède ;
  • Là où il y a du silence, nous pouvons écouter la musique et la jouer.

La science est une façon pour nous de reproduire les pensées de Dieu dans sa suite. Nous utilisons notre raison, ce don de Dieu, ainsi que notre capacité d’analyse pour pénétrer les secrets de la création. La technologie est l’application morale de la science au profit de l’humanité et de la création à la gloire de Dieu. Le problème avec la technologie aujourd’hui, c’est qu’elle a été séparée de la morale. Nous devenons souvent esclaves de la technologie.

La technologie appliquée à des fins morales, cependant, profite à la race humaine à bien des égards. La médecine, les sources d’énergie, les progrès de l’agriculture et la révolution informatique ont tous amélioré non seulement la qualité de la vie mais aussi sa durée.

Pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, le pétrole était une nuisance – une saleté à nettoyer de vos pieds si vous étiez assez négligent pour y marcher dedans. Puis quelqu’un a eu la brillante idée de le brûler pour fournir de l’énergie et soudain le pétrole est devenu une ressource. Les rues sombres pouvaient être éclairées, les maisons réchauffées, les voitures conduites. La matière n’avait pas changé. Mais l’ingéniosité de quelqu’un avait transformé cette substance autrefois sans valeur en quelque chose que nous appelons de nos jours « l’or noir ».

Un seul grain de sable n’a aucune valeur. Mais transformez-le en une puce de silicium, imprégnez cette puce de données, mettez-la dans un ordinateur, il devient alors très précieux. Intel est évalué à 225 milliards de dollars, une entreprise bâtie sur des « grains de sable ».


Jésus envoie les humains prendre des risques pour le royaume

David C. McClelland de Harvard s’est intéressé aux raisons pour lesquelles certains pays ont connu une croissance rapide et d’autres non. Il s’est concentré non pas sur les facteurs externes, tels que le commerce et les ressources, mais sur les facteurs internes : « les valeurs et les motivations des hommes qui les conduisent à exploiter les opportunités, à profiter des conditions commerciales favorables ; bref, à façonner leur propre destin. » [ii] McClelland a appelé cette attitude « le besoin de réussite ».

Jésus a fait appel à cette dimension de la psyché humaine. A plusieurs reprises, il a encouragé ses partisans à prendre des risques pour le royaume, car ils avaient la police d’assurance tous risques : Dieu lui-même. « Avec Dieu tout est possible ! » (Matthieu 19 :26). « Si vous avez une foi aussi petite qu’une graine de moutarde, vous pouvez dire à cette montagne : ‘ Jette toi à la mer ’, et elle se déplacera » (Matthieu 17 :20). « Je suis toujours avec vous » (Matthieu 28 :20). « Rien ne vous sera impossible » (Matthieu 17 :20). Robert Fulghum a décrit Mère Teresa de Calcutta comme « une petite vieille dame en sari et sandales ». Pourtant, elle nous a donné le modèle de quelqu’un qui est prêt à donner tout ce qu’elle a pour le service de Dieu. Lors d’une conférence de physiciens quantiques et de mystiques religieux à Bombay, Mère Teresa a dit un jour : « Nous ne pouvons pas faire de grandes choses ; que de petites choses avec beaucoup d’amour. ».

Sommes-nous prêts à tout risquer pour Christ et son royaume ?

Darrow Miller

Cet article de blog DM&F Classic est extrait du livre « Discipling Nations » (« Faites des nations des disciples »). Pour l’intégralité du texte, rendez-vous ici ou ici.

[i] Daniel J. Boorstin, The Creators (New York : Random House, 1992), 18.

[ii] David C. McClelland, « The Achievement Motive in Economic Growth », in Industrialisation and Society, éd. Bert Hoselitz et Wilbert E. Moore (Genève : Moutouni UNESCO, 1970), 74.

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